Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est une affection mentale courante et chronique qui entraîne des idées obsédantes et des comportements compulsifs.
Neuraxpharm propose différents traitements pour le trouble obsessionnel compulsif. Une fois que votre médecin aura déterminé vos besoins spécifiques, il pourra vous prescrire le produit qui s’adapte le mieux à vos besoins et à votre trouble.
Lisez la suite pour en savoir plus sur les symptômes, le traitement et la prise en charge de ce trouble.
Le trouble obsessionnel compulsif est un problème de santé mentale qui peut affecter à la fois les pensées et le comportement. Bien qu’il puisse se développer dès l’enfance, il apparaît généralement au début de l’âge adulte.
Les personnes souffrant de TOC ont des pensées, des images ou des envies obsédantes et non désirées. Elles gèrent ou neutralisent souvent ces pensées en adoptant des comportements compulsifs et répétitifs. Cela peut conduire à un cycle de pensées et de comportements répétés, incontrôlés et indésirables qui peuvent avoir un impact important sur leur vie quotidienne. Par exemple, une personne qui a une peur obsédante des cambrioleurs peut vérifier de manière répétée et excessive les serrures des portes et des fenêtres.
Nombreux sont ceux qui, à un moment ou à un autre, ont des pensées pénibles et indésirables similaires, ainsi que l’envie d’accomplir des comportements répétitifs, mais cela peut être de courte durée et ne signifie pas qu’ils souffrent de TOC. Dans le cas du TOC, les pensées pénibles et les comportements répétitifs sont persistants. Les personnes atteintes de TOC continueront à lutter contre leurs pensées obsédantes, même si elles savent que les idées qu’elles reflètent ne correspondent pas à la réalité.
Les comportements compulsifs que les personnes adoptent en réponse à leurs pensées obsédantes peuvent temporairement soulager l’anxiété, mais l’obsession et l’anxiété reviennent rapidement et le cycle recommence.
Le TOC est une affection unique, mais les patients peuvent avoir des expériences différentes. La plupart des personnes souffrant de TOC ont tendance à présenter à la fois des idées obsédantes et des compulsions, mais il est possible de les avoir séparément. Par ailleurs, les types de pensées obsédantes et de comportements compulsifs varient d’une personne à l’autre ; ainsi, certaines peuvent faire une fixation sur la propreté, tandis que d’autres développeront une accumulation compulsive d’objets (syllogomanie).
Certains experts pensent que le TOC qui commence dans l’enfance diffère de celui qui se développe chez l’adulte. Une étude portant sur des paires de jumeaux a montré que les gènes jouent un rôle plus important dans les TOC qui commencent dans l’enfance que dans ceux dont les symptômes apparaissent à l’âge adulte1.
Les personnes atteintes de TOC peuvent présenter des symptômes d’obsessions, de compulsions ou les deux. Les symptômes peuvent avoir un impact négatif sur tous les aspects de leur vie, notamment le travail, l’école, l’université et les relations personnelles.
Les symptômes du trouble obsessionnel compulsif peuvent aller et venir et s’atténuer ou empirer avec le temps. Les traitements aideront la plupart des personnes atteintes à gérer les symptômes et à réduire leur impact sur leur vie quotidienne.
Les parents ou les enseignants reconnaissent généralement les symptômes des TOC chez les enfants, tandis que de nombreux adultes cherchent un soutien lorsqu’ils réalisent que leurs pensées et comportements obsessionnels ne reflètent pas la réalité et qu’ils affectent leur qualité de vie.
Dans les cas les plus graves, une répétition constante de rituels peut remplir la journée, rendant impossible une routine normale.
Les personnes souffrant de TOC présentent généralement des symptômes d’obsessions et de compulsions légers au début, qui peuvent s’aggraver avec le temps. Les premiers signes peuvent inclure des comportements répétitifs et des manières bien établies de faire les choses, des problèmes relationnels et l’accumulation compulsive d’objets.
Souvent, les parents ou les enseignants remarquent d’abord les premiers signes chez les enfants, qui sont similaires à ceux des adultes et peuvent inclure l’obsession des microbes, la recherche de réconfort ou la vérification constante des choses, et l’inquiétude qu’une chose particulière puisse se produire.
Les causes exactes des TOC sont inconnues, mais on pense que les facteurs de risque comprennent la génétique, la constitution du cerveau et l’environnement en général.
Il existe un certain nombre de causes possibles provoquant des TOC. Les personnes ayant un parent ou des frères et sœurs atteints de TOC ont plus de chances de développer elles-mêmes ce trouble.
Il pourrait également y avoir un lien entre les symptômes du TOC et les anomalies de certaines zones du cerveau, mais ce lien n’est pas clair, et les recherches se poursuivent. Certaines personnes atteintes de TOC présentent des zones d’activité cérébrale anormalement élevées ou de faibles niveaux de sérotonine.
Les TOC peuvent être plus fréquents chez les personnes ayant été victimes d’intimidation ou harcèlement, d’abus ou de négligence, et peuvent être déclenchés par un événement important de la vie, notamment le fait de devenir parent ou de subir un deuil. Les personnes très méthodiques, ayant des exigences personnelles élevées, ou celles qui sont généralement anxieuses et qui ont un sens de la responsabilité très élevé envers elles-mêmes et envers les autres, sont également plus susceptibles de développer ce trouble.
Dans certains cas, les enfants peuvent développer des symptômes de TOC à la suite d’une infection à streptocoques connus comme « troubles neuropsychiatriques auto-immuns pédiatriques associés aux infections à streptocoques » (PANDAS). Le PANDAS survient de manière soudaine, les symptômes semblant apparaître du jour au lendemain, et a un impact très grave sur la vie de l’enfant.
Les gènes peuvent jouer un rôle dans le développement des TOC, ce qui signifie qu’il y aurait un terrain familial favorisant. Cependant, les causes du TOC ne sont pas claires, et d'autres facteurs, tels que les expériences de vie, peuvent également être impliqués.
Le TOC peut toucher les hommes, les femmes et les enfants. Certaines personnes présentent des symptômes précoces – souvent autour de la puberté – mais l’affection se manifeste généralement au début de l’âge adulte.
Les femmes peuvent parfois développer des TOC pendant la grossesse ou après la naissance de leur bébé. Dans ce cas, les obsessions sont généralement liées à la crainte de faire du mal au bébé, avec des compulsions telles que la vérification répétée de la respiration du bébé.
Le TOC ne met pas la vie en danger. Son impact peut varier dans le temps en fonction de la gravité des symptômes. Les pensées obsédantes et les comportements compulsifs peuvent naturellement diminuer ou augmenter à différents moments. Les traitements et les mécanismes d’adaptation peuvent aider les personnes touchées par un TOC à gérer les effets de leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie globale à long terme.
La plupart des patients sont diagnostiquées vers l’âge de 19 ans, les symptômes apparaissant généralement plus tôt chez les garçons que chez les filles. Cependant, le trouble peut également se manifester après l’âge de 35 ans.5
Il n’existe pas d’examens physiques permettant de diagnostiquer un TOC. Le trouble est diagnostiqué lors de consultations avec un spécialiste de la santé mentale expérimenté qui peut évaluer les pensées, les comportements du patient et leur impact sur sa vie quotidienne.
Le TOC peut être pénible pour la personne concernée et ses proches ; toutefois, un traitement peut aider à contrôler ses symptômes. Cela peut à la fois faciliter la vie quotidienne des patients et leur permettre d’entretenir des relations et de mieux profiter de leurs loisirs et de leur vie sociale.
Le TOC est généralement traité par une thérapie psychologique, des médicaments ou une combinaison des deux. Bien que la plupart des patients souffrant de TOC réagissent favorablement au traitement, certains continueront à présenter des symptômes.
Parfois, les personnes ayant un TOC présentent également d’autres troubles mentaux tels que l’anxiété, la dépression ou le trouble dysmorphique corporel. Ces éléments doivent être pris en compte lors des entretiens au sujet des éventuels traitements.
Une thérapie de courte durée est généralement recommandée pour les TOC relativement légers. Les personnes présentant des symptômes modérés peuvent avoir besoin d’une thérapie plus longue et éventuellement de médicaments, mais la plupart d’entre elles réagiront favorablement au traitement. Les patients souffrant de TOC plus graves reçoivent généralement une thérapie et des médicaments, et certains peuvent être orientés vers un soutien spécialisé en santé mentale.
Les médicaments utilisés pour traiter les TOC sont généralement des antidépresseurs appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Ils peuvent contribuer à réduire les symptômes en modifiant l'équilibre des substances chimiques dans le cerveau.
Chez certains patients, l'effet du traitement peut se manifester au bout de plusieurs semaines, mais chez d'autres, les résultats sont visibles beaucoup plus rapidement.
Les personnes prenant un ISRS ne doivent arrêter de le faire que sur recommandation de leur médecin, car certaines d'entre elles peuvent avoir des effets secondaires en cas d'arrêt brusque.
Il existe différents ISRS et les patients qui ne réagissent pas à un médicament peuvent réagir à un autre. Le médecin aidera chaque patient à trouver le bon médicament.
Les ISRS peuvent s'avérer inefficaces pour certaines personnes, auquel cas des antidépresseurs tricycliques (ATC) spécifiques, inhibant également la recapture de la sérotonine, peuvent être prescrits à la place.
La thérapie pour les TOC fait souvent appel à un type de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) comprenant l’exposition avec prévention de la réponse (ERP).
Autrement dit, le thérapeute travaille avec le patient pour identifier les différents éléments qui composent ses symptômes (ses pensées, ses sentiments et ses comportements).
Au cours des séances, les patients sont encouragés à faire face à leurs peurs et à leurs pensées obsédantes sans pour autant adopter leurs comportements compulsifs habituels de neutralisation. On parle alors de prévention de la réponse. Elle aide les patients à affronter leurs pensées et leurs obsessions d'une manière qui réduit l'anxiété qu'ils ressentent en réponse à celles-ci, et ils apprennent que leurs craintes ne sont pas ancrées dans la réalité.
Le thérapeute travaille avec les patients au fil du temps, en commençant par les obsessions qui provoquent le moins d'anxiété et en progressant vers celles qui causent le plus de détresse.
Des techniques de neuromodulation, consistant à utiliser un stimulus chimique ou électrique pour modifier l'activité nerveuse, peuvent également être proposées. Ces techniques comprennent : la stimulation transcrânienne à courant continu (STCC), qui consiste à appliquer un faible courant électrique sur le cuir chevelu ; la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMT), une technique non invasive qui utilise des courants électriques pour moduler l'activité neuronale ; et la stimulation cérébrale profonde (SCP), qui consiste à implanter chirurgicalement une électrode pour activer les circuits neuronaux. Jusqu'à présent, les techniques de neuromodulation ont été utilisées pour le traitement des TOC principalement dans un contexte de recherche, mais la SMT est désormais autorisée aux États-Unis16.
Les personnes atteintes d'un trouble obsessionnel compulsif doivent avoir une alimentation normale, saine et équilibrée et s'assurer de manger régulièrement afin que leur taux de glycémie ne baisse pas étant donné que cela peut provoquer une baisse de moral. Les bons aliments à inclure dans le régime sont les fruits secs et les graines, les protéines comme les œufs, les haricots et la viande, et les glucides complexes comme les céréales complètes, les légumes et les fruits. La consommation de caféine doit être limitée.
Adopter un mode de vie sain peut aider les personnes souffrant de TOC. Le sport est bénéfique pour la santé physique et mentale générale et il est souvent recommandé comme l'un des principaux traitements de la dépression légère. Une activité sportive régulière contribue à améliorer l'estime de soi et à promouvoir une humeur positive.
Il n'est pas nécessaire de faire du sport dans le cadre d'une activité organisée ; il suffit de rester régulièrement actif en faisant une promenade à l'heure du déjeuner ou après le travail, ou en participant à un match de football improvisé au parc.
L'anxiété provoquée par les TOC peut également être réduite par des techniques de relaxation telles que la méditation, le yoga et les massages.
Bien qu’il soit impossible de prévenir les TOC, il est possible de réduire leurs symptômes grâce à la thérapie et aux médicaments. L’identification et le traitement précoces peuvent également prévenir l’évolution d’un TOC léger vers une forme plus grave.
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